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Sukhoï SU-27 - Kit Combat Air Models :
Puristes, amateurs de maquettes fidèles au rivet près, passez votre chemin ! Le Kit que je vais vous présenter dans les pages ci-après est INSPIRE du Su-27 grandeur ! Le but ici est de proposer un kit de chasseur soviétique à opposer aux F-16, F-5 et autres Mirage 2000 de la marque. Le contenu du kit est rigoureusement identique aux autres de la marque, il comprend :
Un fuselage découpé en silhouette dans du polystyrène HD (Haute Densité) de 60 mm d'épaisseur. En option vous pouvez commander un fuselage déjà poncé (voir plus loin).
Une paire de noyaux d'ailes découpé au fil chaud dans le même polystyrène HD. Les noyaux sont livrés dans leur dépouille qui les protège bien. (Attention au bord de fuite qui peut être fragile, mais rassurez-vous, si comme dans mon cas il est légèrement arraché, le scotch de recouvrement rattrapera les défauts).
Les empennages (dérive + stabilisateur) découpés dans du Coroplast (une sorte de carton ondulé en plastique).
La quincaillerie nécessaire (3 guignols + tringleries, corde à piano, un rouleau de scotch armé fibre bidirectionnel)
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Pour terminer votre engin, il vous faudra ajouter à cela :
Un ensemble radio 2 voies ou plus, équipé de servos standards et d'un accu de réception d'env. 600 mAh.
Et … c'est tout ! Ah, non, si j'oubliais, un peu de créativité pour la décoration qui sera soit inspirée de photos du vrai, soit purement délirante, au choix !
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Allez, faites donc un peu de place sur le coin de la table (ou dans votre chambre d'hôtel, Véridique ! J'en connais qui ont assemblé le leur pendant leurs vacances à l'hôtel ! Imaginez la tête du réceptionniste voyant arriver les cartons !). On commence par l'aile :
La Plume :
Les deux noyaux sont assemblés sans clef, et collés bords-à-bords avec de l'époxy rapide. Ensuite on attaque … (rapide hein ?)
Le Fuselage :
C'est là que ça se gâte pour Madame (ou bien pour la femme de chambre …). Partant de la silhouette de fuselage (flancs plats et coins carrés), il va falloir arrondir tout cela gaiement. Pour cela il existe deux méthodes :
Vous vous coincez le fuselage entre les jambes et vous poncez le tout à l'aide d'une bande de papier abrasif tenue à chaque extrémité.
Ou bien comme moi, vous utilisez une fraise cylindrique montée sur la Dremel de service. Ensuite vous tenez en même temps la Dremel et l'embout de l'aspirateur, et vous procédez ainsi jusqu'à ce que votre fuselage ressemble à l'oiseau de vos rêves.
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P.S. : Je ne vous fais pas de dessin, mais la poussière de polystyrène est une pure %*£$# !
Arrondissez plus ou moins les angles selon que vous souhaitiez avoir un avion fin ou plutôt résistant pour les affrontements !
Ze Finition :
Ici aussi, c'est à la carte : Il y a les pressés d'en découdre, qui se contenteront de recouvrir directement le modèle de scotch, ou bien ceux qui préfèreront que leur avion aie un peu plus de " gueule ". Pour cela, l'idéal est d'utiliser les bombes de peinture acrylique que l'on trouve dans les rayons décoration des magasins-qui-vont-bien. Pour ma part j'ai utilisé 6 bombes de la marque DO-It vendues au rayon déco chez Truffaut (Pub totalement gratuite). La peinture est appliquée directement sur le polystyrène et sur les empennages selon le schéma de votre choix.
Ensuite, on recouvre tous les éléments à l'aide du scotch armé fourni. Sur le coup on est un peu déçu car le contraste de la déco s'en trouve diminué, mais rassurez-vous, en vol on ne voit plus le scotch ! Je ne détaille pas la méthode de recouvrement qui est très bien expliquée dans la notice.
Il est déconseillé d'essayer de peindre par dessus le scotch, car malgré un ponçage et un bon dégraissage, la peinture finit par " peler ", sauf si vous avez pris soin de faire une couche aluminium sous le scotch pour donner un aspect " vieilli " à votre chasseur (- ; ! Les insignes et étoiles sont réalisées en vénillia adhésif ou équivalent.
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Les empennages :
Sur le dessus du fuselage à l'arrière, faites une saignée au cutter, puis au fer à souder afin d'encastrer la dérive. Notez au passage que sur le mien, j'ai taillée cette dernière en pointe pour respecter l'allure du vrai. La dérive est collée à l'époxy rapide sur le fuselage après avoir enfilé l'aile dans le fuselage (ponçage du raccord avant finition si nécessaire) et vérifié l'équerrage de l'ensemble. Le stabilisateur comporte un volet qui s'articule en découpant une alvéole à l'instrados et en conservant la peau à l'extrados, cette dernière faisant alors office de charnière. On insère alors la corde à piano pliée en U qui relie les deux volets de profondeur de part et d'autre du fuselage. Le stab peut alors être collé dans le fuselage. Pour tous mes collages, j'ai utilisé de l'époxy rapide, mais de la colle thermofusible fait aussi bien l'affaire.
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Installation radio :
C'est lorsque le fuselage et l'aile sont terminés et décorés mais non encore assemblés que l'on installe la radio. Pour cela, tracez l'emplacement des différents éléments au feutre indélébile, et à l'aide de votre cutter favori, découpez et creusez les logements. Pour ma part, le récepteur (Pico 4/5 MPX) a trouvé sa place derrière l'entrée d'air. Le servo de profondeur est placé en attaque directe juste devant le stab sur le flanc gauche. Les servos d'ailerons sont dans les ailes, au niveau du point d'épaisseur maxi. L'accu de réception se trouve dans le nez avec un peu de plomb pour le centrage. Pour faire cheminer les câbles, il suffit de faire une saignée dans le scotch, puis de rentrer le câble à l'aide d'un petit tournevis plat (c'est d'une simplicité enfantine), de cette façon, j'ai fait cheminer l'antenne sous le ventre jusqu'à l'arrière.
A ce stade, il est important de signaler qu'il faut renforcer au scotch la partie du fuselage située devant le bord d'attaque de l'aile et derrière l'entrée d'air car elle constitue un point faible, donc trois couches de scotch à cet endroit valent mieux que deux.
A noter enfin, que l'aile doit être insérée dans le fuselage avant la mise en place des guignols et commandes d'ailerons. Pour ma part, je n'ai pas collé l'aile en place, elle est insérée en force et maintenue en place par de larges congés de scotch qui font office de karmans.
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Géronimo ! :
Le premier vol de mon chasseur a eu lieu à l'occasion d'une rencontre de VdP en Belgique à Henri-Chapelle. Les premiers lancés ont permis de vérifier le bon caractère de l'engin. La dynamique étant très faible, il était juste possible de faire un tour et de se poser suite à un lancer. Un peu sur ma faim, j'ai alors improvisé un crochet de catapultage en cap 20/10 fixé au scotch armé juste devant l'entrée d'air.
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Alors là, le pied, je n'avais jamais essayé auparavant, mais c'est impressionnant : Catapultage dans un sifflement, tonneau à gauche, large virage à droite pour revenir sur la pente et appontage sur la pente en chopant le fil de fer barbelé de la clôture du champ ! Bon, Ok, l'appontage était involontaire, mais il est vraiment possible de freiner l'avion au moment de l'approche. Face au vent, on peut tenir l'avion en stationnaire et descendre gentiment pour se poser immobile. Les jours qui suivirent permirent de tester davantage les qualités voilières de l'engin qui, au passage, impressionnèrent les habitués du site qui disaient " Pfft, ici, ça ne volera jamais ! ".
Même par petite dynamique, il est possible de tenir en l'air au ras de la crête, cela dépend également du site où vous évoluez. Le tonneau demande une bonne vitesse pour être dans l'axe, sinon l'avion s'écroule pendant la phase dos. Aux débattements et centrage indiqués l'avion est très sain et homogène.
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J'ai engagé le Su-27 dans le petit concours de durée/Voltige/Précision qui m'a valu d'arriver 8ème sur plus de 30 inscrits, à chaque fois la cible étant atteinte dans la seconde du temps réglementaire, et cela malgré un tonneau " foireux " (voir remarque plus haut sur la vitesse). La vitesse, justement, parlons-en. Lors des piqués, le Su-27 accélère franchement mais la vitesse ne devient jamais excessive, l'avion devient alors beaucoup plus remuant et sensible à la profondeur.
… On ne peut pas parler du Su-27 sans essayer le Cobra ! Cela fut donc tenté à plusieurs reprises, mais lorsqu'on cabre trop violemment, la souplesse de l'empennage doit provoquer un débattement asymétrique des deux volets de profondeur, l'avion pivote alors en un demi-tonneau cabré assez bizarre. Une action moins violente à cabrer permet de cabrer franchement avant de pousser à fond pour reprendre la ligne de vol avant le décrochage. La figure ressemble assez peu au véritable Cobra de Pougatchev (qui avait eu tant d'effet sur Nicolas HULOT …). Je pense néanmoins apporter quelques modifs pour tourner une autre figure originale, mais cela est une autre histoire !…
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Conclusion :
C'est du tout bon, et si ce n'est l'encombrement de l'engin qui n'est pas démontable pour le transport, c'est vraiment un avion avec lequel on se permet des choses incroyables très près du sol … sans crainte aucune de passer ensuite de longues heures à l'atelier.
Pendant ce week-end de Vdp, il y avait deux furieux qui couraient jeter leurs chasseurs à la pente en braillant " A la Chasse ! Bordel ! " On pouvait alors entendre " … y sont fous ces Français ! ".
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Le Combat :
(Ah ! … quand même !)
Si j'en parle aussi peu, c'est que ma modeste expérience de cet aspect se limite à quelques timides touchettes avec un Fouga Magister de la même marque lors d'une séance de Vdp où le vent était peu véloce … je détaillerais donc cet aspect plus tard, à moins que d'autres modélistes puissent ici détailler leur expérience dans ce domaine avec cet oiseau ??
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@ bientôt & A la Chasse ! Bordel ………….. hein ? quoi ? mince, j'me suis trahi !
L@urent.
Page 2 : les photos du modèle
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