combat-rc : le combat de foamies

indestructibles ?

ailes volantes

pss

motorisés

electro-fun

planeurs

photos & vidéos

technique

La Bee de Windrider :

La Bee, une aile en EPP moulé made in HongKong.

Cette aile est construite par Windrider aviation LTD qui est une jeune société basée à HongKong qui s’inscrit exactement dans la même lignée que combat-rc : le solide, fun, pas cher.
Pour prouver la solidité de ses ailes, voilà ce que fait le fabricant avec :

On ouvre la boite:

Au déballage on trouve:

- 2 demis ailes en EPP moulé.
- 2 ailerons déjà poncés dans du balsa (lourd le balsa !)
- 2 rouleaux d’adhésifs de couleur différentes. L’épaisseur est très proche du scotch d’emballage, mais la colle sent très fort, et colle très bien sur l’EPP. Avec un peu de recherche, on en trouve en France chez les grossiste en papier/emballage.
- 1 rouleau d’adhésif tramé unidirectionnel de 80mm de large. Ca j’en ai pas trouvé en France, mais on le verra lors du montage, c’est très pratique.
- 1 jeu de guignol plastique
- 1 jeu de tringle acier préparées à longueur avec chapes plastique
- 1 helice !

(photo : La fixation des winglets par velcro)

- 3 sifflets … oui, oui, des sifflets pour que votre Bee fasse le bruit du Stuka lors des combats.
- 4 carrés de double face mousse pour coller les servos
- 2 morceaux de velcro prédécoupés pour fixer les winglet
- 2 winglets en coroplast prédécoupés

Le tout pour 50$ US, c’est plutôt très bon marché.

(photo : Toute la quincaillerie fournie)

Les demi ailes en EPP, sont très belles et rigides.

Les moulages des servos, accu et récepteur sont réalisés.

Ca ressemble à ceci dès le déballage :

Construction:

Tout d’abord, il est bon de signaler que la notice est en anglais, mais que les photos sont suffisamment explicites pour s’en sortir sans lire une seule phrase.

Vous pouvez donc vous fier entièrement à la documentation fournie, et je vais uniquement passer en revue des points qui me semblent importants :

Il est 18h

On commence par sortir son électronique et voir comment tout ça va se monter.
L’accu utilisé est un Energizer 4x750mAh NiMh, de taille AAA. C’est pas gros, mais ça ne rentre pas ! Si on décide de tailler l’EPP, on se rend vite compte que l’on va fragiliser énormément l’avant. Pas top pour un moulage censé nous faciliter la tâche…
La meilleure méthode est de creuser la mousse dans le profil pour éviter d’agrandir exagérément le trou. Au final, ça doit donner ceci en coupe :

Une fois le logement d’accus réalisé, on colle les deux demi aile a la colle à chaud. C’est souple et costaud, parfait pour l’utilisation finale de l’aile.
Les servos doivent être des purs standard, bien lourds et pas cher. Les logements moulés correspondent parfaitement à ce type de servos.
Ma notice indiquait des tringles de commande à l’intrados. C’est étonnant pour une aile de combat, et j’aimerai bien faire autrement, mais en testeur discipliné, je fais comme la notice l’indique (on verra lors du test que des commandes à l’extrados auraient été bien plus adaptés, mais on s’en serait douté !)
Avec du recul, le meilleur moyen est de creuser les emplacements de moulage pour laisser passer le palonnier de commande, ce qui permet de passer les commande à l’extrados. Apres, on rattrape le niveau à l’intrados avec des morceaux de dépron.

A la vue des photos disponibles sur le site web Windrider, il semblerait que la nouvelle notice aille dans ce sens (voir la première photo de la Bee « torturée »).
Le récepteur : la encore on peste devant le logement tout prêt qui ne l’est pas… J’utilise un récepteur petit du style Robbe 4/5 ou Webra 4/5 mais avec surprise, il ne rentre pas ! Le logement (voir photo ci dessus) est large mais pas long, tout le contraire des récepteurs 4-5 voies actuels. Alors, encore une fois, on creuse dans le profil pour éviter d’affaiblir le museau de la Bee.
Ensuite, on met les trappes en coroplast sur les logements de récepteur et d’accus, et on scotche à l’adhésif armé.
Cet adhésif très large (80mm) permet de renforcer très efficacement sans avoir plein de chevauchements comme c’est le cas pour du 50mm couramment utilisé.
La notice indique un recouvrement différent à l’intrados et à l’extrados. Après quelques torsions « dans le salon », j’ai trouvé ça un peu souple et j’ai re-scotché pour au final aboutir a la même chose à l’intrados et à l’extrados.

On poursuit le montage par le scotch de couleur. Ca se pose tout seul, peut se repositionner si il le faut, bref un scotch génial qui ne pèse rien mais donne une déco super.
La pose des winglets est une formalité : on pose sur chaque saumon et chaque winglet associé une partie de velcro prédécoupé et autocollant ! Ca c’est innovant, moi j’ai jamais vu ça ailleurs, mais ça semble très souple comme assemblage. (NDLR : à l'utilisation, ça l'est ! pas top comme système finalement, après des mois de tests)
On finit par la pose des tringles de commande avec leurs chapes plastique Windrider. (NDLR : une vraie daube, à ne surtout pas monter, comme les guignols. Préférer du costaud classique)

Les réglages :

Centrage à 203mm de l’avant, c’est bien pour le début, mais après prise en main, on peut le reculer de 5-15mm. (NDLR : centrage PARFAIT ! Bravo Jérémie)
Neutre : 3 ou 4mm vers le haut (ça je le règle au trim en vol)
Débattements notice : 13mm vers le haut, 7mm vers le bas 50% d’expo minimum
Débattement utilisé : +/- 30mm 0% d’expo (NDLR : un max d'expo pour moi, mais c'est selon ses gouts)

Il est 21h c’est fini.
Construction rapide, mais qui aurait pu être encore plus agréable si les logements d’accu et de récepteur avaient été mieux adaptés (ça aurait évité la poussière dans la maison).

Le Vol:

Le premier vol c’est déroulé un soir à la débauche par 10 nœuds de vent d’ouest sur une pente de 13m en front de mer.
Ca vole du premier coup , mais les débattements sont bien trop faibles. L’expo est désagréable car à mon sens inutile.
C’est sûr, la dynamique n’est vraiment pas présente, mais l’aile me donne une très mauvaise impression : elle est pataude , tasse vite en vitesse, et s’écroule en virage. Il fait nuit, il faut renter, le bilan est plutôt négatif, mais bon, une aile volante par 10 nœuds, c’est déjà pas si mal.

J’ai aussi essayé ce soir là le « crash test », c’est à dire un retournement qui se finit à pleine vitesse dans les rochers.
Bilan très positif à ce « test », le choc est à peine visible (partie droite du nez en mauve), seules les chapes plastique sont cassées : elles ont un axe en plastique qui casse comme du verre (les commandes à l’intrados n’aident pas).
Je les ai modifié en remplaçant l’axe par un morceau de jonc carbone 2mm et ça marche ensuite impeccable.

Deuxième vol par 20-25 nœuds sur une pente de 32m.
Il y a plus de dynamique, et la Bee et évidement plus à l’aise. Elle est très stable en trajectoire mais tasse toujours en vitesse, même si celle-ci est tout à fait acceptable pour une aile volante en mousse.
La boucle et le tonneau passent sans plus, bref pas l’extase en maniabilité.

L’énorme défaut de la Bee est clairement mis en évidence quand j’alterne les essais avec la Plouharn’aile (plan modèle mag) : les virages perdent énormément en altitude et dérapent allègrement a tel point qu’après un vol avec la Plouharn’aile on a vraiment plus envie de revoler avec la Bee.

Je pense que les raisons de tels virages sont :
- une surface de winglet assez faible
- une fixation par velcro très souple des winglet

Autre élément rendant l’aile désagréable, c’est la souplesse générale de l’aile qui ne doit pas aider dans les virages :

Le bilan de ces deux vols n’est pour moi pas très positif, la Plouharn’aile à des qualités de vol bien au dessus, en terme de vitesse , maniabilité, acrobaties (on ne va tout de même pas parler de voltige pour une aile volante) .
Honnêtement, je ne pense pas que cette aile soit performante en combat, a moins d’aimer se faire tourner autour par toutes les autres ailes volantes ! Mais au moins, quand vous irez au sol, pas de bobos…

L’utilisation idéale de cette aile me semble être l’initiation au vol de pente :
- elle ne vole pas vite même par fort vent
- elle est stable sur trajectoire
- elle est hyper costaud
- elle oblige à travailler en virage, sinon, elle s’écroule

Dans l’optique de cette utilisation, prenez les réglages de la notice, ils sont parfait pour cela.
Je vais laisser la plume à Marc qui va vous donner son impression.

Bonjour,

La Bee sur la grande pente du Menez pour notre rencontre annuelle.
La déco est judicieusement très contrastée, ce qui est indispensable pour correctement visualiser sa position en vol. Elle est plutôt vive et rapide, il est important de ne pas avoir de doute sur sa position en vol...

L'envers du décor et la stupide position des commandes intrados. Windrider a modifié ce paramètre depuis quelques temps sur la série.
En attendant, ça m'a couté deux guignols au Menez, deux jeux de pignons à La Rochelle et enfin deux palonniers... au prix certes de crashs monumentaux dont certains sur les gros cailloux des digues de nos bords de mer. Si ça continue, je poserais sur le dos !!! Je vais en avoir pour plus cher en accessoires qu'en mousse sur ce modèle!

Lancer avec Eric aux commandes. Il y a deux méthodes pour lancer ce type d'aile : par le nez ou par le bord de fuite au milieu. Avec le temps, je préfère personellement la tenir par le nez, ce qui est bcp moins inconfortable.

Testée en combat, en acro et en course au pylones au cours des nombreuses séances de vol qui suivèrent celle-ci, ma conclusion concernant le vol de ce modèle est la suivante : Vive, rapide, ULTRA SOLIDE (du jamais vu sur une aile), joueuse, se pilote, moins stable que la Z'aile ou la Tornado 11, tient parfaitement le dos (grimpe alègrement dans cette position) et passe tout ce que je connais. Un vrai bonheur, je l'adore.

Intégralement moulée en EPP, dotée d'èlevons en bois, très renforcée aux endroits stratégiques, la Bee est le modèle le plus costaud que je connaisse. Victime de problèmes radio dûs à un faux-contact au niveau de l'antenne TX (MC-12, bravo!), j'ai terminé tous mes vols au Menez par un crash monumental pleine bourre de 20 ou 30m de haut. Pas un pêt... rien, pas une égratignure.

Le système de fixation des dérives en coroplast par velcro est intelligent mais peu fiable : les dérives volent dans les combats ou les crashs violents, et les risques de perte ne sont pas négligeable. Parfait pour les vols classiques, à déconseiller en combat. En revanche, pour le transport, c'est génial !
L'aile tient pile-poil dans le coffre de la voiture, et sans ses dérives il est aisé de la ranger.

Très joueuse, la Bee enchaîne les boucles et tonneaux rapides sans difficulté, et le vol dos est très agréable.

Par dynamique poussive, comme lors du premier jour au Menez, la Bee n'est pas amusante. Elle correspond bien à la description des premiers essais en vol qu'a fait Jérémie : elle tient mal et perd bcp d'altitude en virage. Elle est équivalente à la Mini-Tornado Telink dans ce type de conditions (dynamique faible), et moins performante que la Z'Aile.

En revanche, quand le vent se lève, il n'y a pas photo : c'est une des ailes les plus amusantes que je n'ai piloté, et assurément la plus solide. Ballastée à 200g (2 plaques de 100g) au CG par 18 nds (33 km/h) nur nos mini-pentes, elle est idéale : rapide et vive, peu stable, joueuse et capable d'évoluer dans un mouchoir de poche. L'aile idéale pour nos pentes mal pavées.

Je n'ai jamais réussi à l'abimer, et pourtant j'ai volé dans les pires conditions : au dessus de la digue du Port des Minimes côté plage des planches pour ceux qui connaissent, pour les autres, imaginez : devant, c'est la plage de galet des planchistes (très peu de traces de sable pour poser), à gauche, le poste de secours en béton, à droite la digue et ses cailloux énooormes puis la mer, dessous : le muret de 1m50 qui génère la dynamique necessaire pour voler et derrière le parking et la rue avec des voitures partout... si on ajoute les passants qui se collent devant toi ou sous l'aile au moment ou tu cherches à poser sur les 2mx2m de sable (genre apontage), vous imaginez les pains qu'elle a pu prendre sur ce type de site.

Ma pomme dans une figure de style risquée. La prochaine sera en pleine poire... Depuis, j'ai une antenne courte sur le TX, c'est plus simple pour faire l'andouille.

La Bee en combat au Menez. Tous ceux qui l'on essayé sur place ont apprécié sa vivacité.

:-)

prix

solidité

originalité

qualités de vol dans le gros temps

taille

vivacité et vitesse d'évolution

:-(

commande par VPC

qualités de vol pas top dans le petit temps

commandes à l'intrados, pb résolu depuis (extrados)

(j'ai pas eu de bol, comme d'hab j'avais un proto de pré-série (comme sur le Roto : profil grossi depuis, incidence corrigée sur la série, la Toro : évidements de servos réalisés sur la série, pas sur la mienne etc...)).

Modèle FMS !!! :

Le modèle FMS est gratuitement disponible ici.

Merci Ishi San !!!

Caractéristiques :

envergure : 122 cm (48 inches)
surface : 32.8 dm2 (509 sq.in)
masse : 570 g
charge alaire : 17 g/dm2
profil : maison
accu : 4 éléments 750 mAh Energizer
autonomie : suis jamais arrivé au bout en une séance...
prix : 50 US$ + 15US$ de port

Liens interessants :

http://www.windrider.com.hk/

acheter la Bee par VPC

acheter chez Windrider

http://www.rcsail.com/Bee.htm

http://www.careliawin.com/tyson/RCBee.htm

caractéristiques et produits Windrider

Auteurs : Jeremie Brau et Marc LR